Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 11.djvu/62

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San Benignianum Chronicum ut ex altéra exscriptum altcrum evidenter judices ast inter omnes satit convenu San-Benignianum Scriptortm fuisse primigenium.. Hujus opus cùm à regno Çlodovei usque ad annum ferh 600 quo Besuensis Abhatits jacta sunt fundamenta, verbis ferc totidem ac syllabis à Monacho Bcsuensi descriptum ad verteret Acherius partem itlam existimavit detrahendam Joannis Chronico atque hujus initium ab anno 600 esse ducendum. Quamvis Auctor Acta et Chartas Monastcrii sui propriè tnajcimbquc çolligat 1 qutedàm nihilominùs re/hrt~tilia Historiœ Burgundise et Ungontnsium Episcoporum. Editum in hoc Vol. pag. 203 Excerptum, facta nonntilla continet Roberti et Henrici Rcgum plurimorum Bcsuensium Abbatum neenon quorum piam lingon. Episcoporum, quos inter enitet Robertus, Francorum Principum génère n’a tus. Ad Jînem f’oluminis, pag. 638 ejusdetn Chronici adjicimus frustulum rjuod tnonumentorum cultoribus gratutn et acceptum fore judicavimus ratione datarum nominum et Jbrmttlarum. LU. liodiil/us in pagt> A«- ( murn’"Ji fwtur, if, Puret’Io ba murechsi ruitus in Porcvto Mo- do nasterio Aquis proximo A/onas- tol tieen professus est. S. Trudonis in Diacrsi Leod. Scholarum Hector per vices fuit et Priof, et Abbas. Sxculis undecimo et tolo ferc duodecimo, maximum /uec Abbatia, honestis Artibus et Doctrinis, con.sec.ut a est cclebritatem. Quantum in Litteris pro/ecerint, salis pnedUunt edocti m cadem S<-ho/a plurimi liorum LU. Rodulfe, né dans le territoire de NaimiT, se consacra à la vie Religieuse dans l’Abbaye de Purcct, voisine d’Aix-la-Cliaj)elle. Il fut successivement Ecolâtre Prieur et Abbé de S. Tron au Diocèse de Liège. Dès le onzième siècle et jxïndant une bonne partie du douzième, l’Abbaye de S. Tron se rendit célèbre par la culture des Uaux Arts et des Sciences. Plusieurs grands bonimes sortis de son Ecole montrent avec tellement à celle de S. Bénigne de Di jon que l’une paroit manifestement avoir été copiée sur l’autre et l’on convient assez que It Chroniqueur de Beze est le Copiste. Dom Luc d’Acberi, à qui nous devons ces deux ouvrages ; 1 ayant remarqué que le Moine de Beze avoit copié presque servilement l’Ecrivain de S. Bénigne depuis le regne de Clovis où ils commencent tous deux jusques vers l’an 600, qui est l’époque de la fondation de l’Abbaye de Beze, a jugé à propos de retrancher de son Edition toute cette partie, et n’a commencé à donner la Chronique du Moine Jean, que depuis l’an 600. Quoique cette Chronique ne soit proprement (lue l’Hi$toire de l’Abbaye de Beze et un Recueil des Chartes qui la regardent, > on y trouve cependant des faits importons pour THistoi* de Bourgogne et des Evèques de Langres. L’Extrait que nous en donnons à la page 203 de ce Vor lume > contient quelques anecdotes concernant les rois Robert* et Henri plusieurs Abbés de Beze et quelques Evèques de Langres entr’autres Robert qui appartenait à la Maison de France. Vers la fin du Volume, pag. 638, nous ajoua, 1 -J-- "a,aa, ..v.aaa. cc JW rrcülu«ana. tons un |Kîtit de cette Chronique, qui nous a paru assez curieux par 1rs dates les noms et les formules.