Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 11.djvu/689

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EXTRAIT DE LA CHRONIQUE MS" DE LA NORMANDIE. 

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Brione et Vernon et les appartenances. Et rjua,nt Guy commença à croistre si eut conseillers qui pas n’amoient le Duc Guillaume et disoient à, Guy qu’il estoit droit hoir de Norirtandie niieulx que n’estoit Guillaume car il estoit légitime et Guillaume estoit bastart et par telles introducciom Guy s’en orguilly et quist {alliances contre le Duc Guillaume. Cependant guerre vint entre Neel de S.j Sauveur Viednte de Coustantin, et Hegnault* Conte de Belsin, qui estoient deux grans seigneurs et combien que Gui), laume leur defTendist le guerroier, si ne lui vautrent obéir. Avec Guy -a voit ung Chevallier nommé Grimont du Plessais du lignage Guennelon* qui dit à Guy « Sire, Guillaume le Bastart tient votre terre il n’est pas roaistre D du pais Neel le Vieonte et Neel de Belsin se entrefont guerre, et ne > veullent oljéir à Guillaume le Bastart mettez paix entre eulx, et ilz vous » en sauront bon gré et leur requérez, que ilz vous veullent aider à dit» truire Guillaume le Bastart et je croy que ilz y entendront voiilentiers. » Ainsi le fist le dit Guy j>ar le moien Grimont et furent tous en acord, que Guillaume seroit prins sans doftier, et mis à mort hastiyement. ) Comment on vmdloil oerir le Duc Guillaume, (a). CI commk ces choses orent ainsi esté pourparlées à Baveux il y ot an fol a qui Guillaume le Bastart s’esbatoit vdulentiers, et souvent lui donnoit de ses robes ; le<juel vit et oit que Neel, Hegnault et Grimont s’armoient ; et ouyt dire, que c’estoit pour aler prendre le Duc Guillaume à Valongnes. Si print tantost (b) un baston à son /col et se mist à chemin, et onc ne arresta de nuit et de jour, tant qu il h alongnes vint ung (x’tit devant mynuit et hurta de son ha>ton d’huis eu huis, sans dire ce qu’il vuuloit, tant qu i ! convint qu’il parlsjsrSr’Tïïïfflaume et lui dist comment il seroit prins par Neel et par les aultres s’il n’y pourveoit. Guillaume fut tout eflroié, et ne sa voit que faire toutesvoies il regarda le fol, qui sans cesser «̃rioit et braioit « Fuie/ fuie/ ou vous estes mort ». Si saillit jus de son lit, et print ses |>etits draps et sa chemise, et se couvrit d’un manlel tant seullement et vint à l ’esta hic, et print un cheval, et monta sus et se partit en allant vers les gués S. Qemeut, et les passa assez, tost. Quant il les ot passe/, il oy grîint frainte de chevatilx lors se quoita contre une liaye, et pensa que <estoi«Mit ses ennemis car moult roidciucnt chevauchoient vers les gut’Z et par trouppcafilx. Quant il/, furent tous passez, il jH’nsa qu il avoit |M>ril d’aler à Bayeulx, et tant «ne au point du jour il arriva à une ville nommée Hy et s| comme Dieu le volt, le seigneur de la ville estoit levé- et à sa |x>rte, pour aller ou il avoit à faire : si vit venin le Duc Guillaume, chassant son ejieyal d’une verge et 1 ne pouvoit aller. Quant Gmllaume s’approcha, si le salua le seigneur, et Guillaume lui : et ainsi que Guillaume lui demandoit le chemin à Kalloisc et parloit à U’ii, le seigneur le va adviser Sainte Marie, mon seigneur, qui vous naine ainsi Qui » estes vous. dist Guili.iumr, qui me coguoissiez Par io} : «|ist-il, I • ï m’appelle Robert l.j Ity et tieng «le vous «este ville j.nil>s le Conte » de Ik-lsin <litt«-s moy vostre a (l’aire hardiement et ne in ;e c«’lle/. rien» ; » car en vérit« ; je vous sauveray «-omme mon propre corps d. Lors lui <li«  Guillaume, comment il estoit «hassit-, et tout son a Maire et quant "’>ImtI l’onyt, si le list entrer en sa maison, et le list boire et meneur, et II" bailla nouveau cheval et app-lla trois heaulx es«-uiers (r ses lil/ et leur |>ar>«-nii -à U qualité tle «.Ji^valitT, rtoit rt’^ar»]f i otmnr rinf«Tiriir il*1 njui-ri, et etoit snuîni«  rt ’oImm«>uiiI i w< ordrrh |Kiur aiiprrndrr le iiiflit-r île la (jinrre à i atlfw «le <|uoi un l’apj»’ !Ioii Vjlri i>u Varier l.c mémo lloinan, parUni ilt- (itnU.iiiiiir le Dàl.inl, .lit OuMiume fui I ulrl frttt .1 t’alrte />•"<• ri norrit. On lit ail*si(lan» mw autres i»ux Romans. «’rt( (Mcvaltrr, rnc»ie ri/ l’nlrUiii.

ta’ le Mi. île Kivan a Comme l’m nmlnt faur mourir If />««* Guillaume.

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vient aussi à Eiuyer.