Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 11.djvu/697

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EXTRAIT DE LA CHRONIQUE MS- DE NORMANDIE. 

t • S. Ktroul i d’Aniirn- I °°U «I u LiruTlnoi» C<

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«  t, ri Il d n o cl p n v tr <i< K- l>î U G et En ce temps fut Normendie en bonne paix et en grant honiîeur et «» Eglise y estoit aussi en grant povoir, et tenue en grant révérence et à ! cun hault homme edifiôit Eglises, et donnoient nobles possession aui Moynes et aux Nonnains 3 qui Dieu servoient. Le Duc Guillaume mprI’ acheva et augmenta l’Abbaye S. V^ttor de Cerisy, que lé Duc Robert^ pere avoit fondée et commencié. Il fonda l’Abbayé de S. Estienne deT Ces deux Abbayes fist faire le Duc par conseil l’ApostoUe encore poor^ mariage qu il ne departist de xHehault sa femme qui estoit sa cousine. Gui}. laume le filz Ober fist Lyre et Cormeilles ces deux Abbayes. Ttocier A Bellemont, filz Humfroy de Vielles, funda les Preaulx en sa terre ZL ï Ponteaudemer deux Abbayes l’une de Moynes et l’autre de Nonnalï Rogier du Morftgommery une à Sées dehors les murs et l’autre à Trou A la tierce de Nonnains à Avrences. Liceline Contesse (a) d’Eu, S Pierre sus Dive, et une de Nonnains dehors la cité de Lisieux. Son filz Robert Conte d Eu, S. Michiel d’Oultreport Rogier de Mortemer, S. Victor Richart Conte de Evrenx, S. Sauveur et S. Thaurin d’Evreux, l’une de Movnesa l’autre de Nonnains ; à Rouen [la Trinité] Rogier Conte de Maurrturil, ( fonda Grestain Hue qui fut Conte de Seestre, fonda S. Sever Raoul de Regv.eres, celle de Montebourg Neel Conte de Coustantin, S. Sauveur • Guillaume l’aliénas le premier, S. Marie de Lonthay. Raoul Tesson et Herman, S. Estienne de Fontenay. Rogier de Toény, S. Pierre de Castil lon à Couches. (*) Robert de Grutemesnil et Hue son trere et Guillaume Giroie refirent et fonderent l’Abbaye de S. Kmond et y donnèrent largement rentes et possessions puis -fut Moyne, cilz Robert et Guillaume Giroie ala en Puille, où il morut.

est chose vraie que François ont eu mainte envie sur Northmans et 

les ont niamtesfois appeliez- truans (rf) et draconniers et pour cette cause aucuns Franco» blasmerent Northmans au Roy Henry de France et lui mirent en teste comment c’estoit defïauité à lui et honte, que Guillaume le Kiistart teno.t Northmandie. Le Roy Henry par le conseil et ennortement de ses gens, avec ce que il estoit ad ce assez enclin, leur dist, qu’il destruiroit Nortlimadnie, et la remettroit dont elle (e) partit anciennement. Si ordonna le Roy qu’il aroit deux batailles de t’une partie de Seine l’une, de l’autre partie l’autre : et fist semo dre ceulx de Rains de Soissons, de I-innois, de Vermendois, de Flandres/ d’Artois, d’Auvernois de Pontieu, <lo Novonnois, et de Reauvoisin à estre et comparoir (f) à certain jour à Reauvais et à ce jour meisme fist semondre à estre avec lui ceulx de Champaigne de Maseongnois de Hourgongne de Berry et d’Auvernois de Rourlxmnois d’Estampois (1’()rleinnois de Touraine et de Mois de Poitou, d’Anjou et du Maine, de Chartrain, et du Perche en partie, et de tout le pais de et ; costé de Seine ; ef fu ordonné que ces gens ai ns> assemblez ilcstruirount le pais de Northinandie d’un costé et d’aultre. D’aultre partie le l’hic Guillaume ordonna ses gens aussi en deux parties c’est assavoir de la piirtie «levers Seine pardevers Rouen et Qiux, le Conte d’Eu nommé, Rol »ert, Gaultier Guiffart Conte de F^ngueville Rude sire de Gournay y H.uillauim- Crespin de Veulquesin tous les dirons et tous ceulx de Caulx ^t du pius environ. Le Duc Guillaume avoit avec lui Evreux, Avrentinois. ^onstantinois Ressinois ceulx de Hyemmois d’Auge «-1 Luximmois et ’«) 11 est dit plu ImUI| ,» HiclwnJ II doou i »..n ftrre (milUulpr la Ci-nté <rF.u£lUs^ppnTtr, j,u rl, ?T tur fin athlr-â-femméîa (Ule^ung bien xranl setgnrur, nommé Turquetil. Cette fi nommée ’̃̃ t trou ftlz Taùy ot nom K.’lx-n, et fut Conte d’Eu après ton pert ; Â second «1 nom Jehan, et fut Kvest/ue de Luieux. J’j Nous j>j<iaona ici ce (j»i concerne l*« anciciiiic-. AhbavM ,| Normandie. o«™ Aùjeujlà et «illrur», «.pic (’’«illaume de Jum. {c ; Irf M», de Kécao porte : Comme le Roy 1’#TV»" en Narmenùe. La bataille de Morlemer ( c ). te ♦ ;î a- ̃ ̃’ ix ’«  f .̃̃ m u. ’̃̃’ te le

te t e i t e C ̃" ̃ ; t D ̃ {dl Ro». thr R. daimtnt àtgot et drtathmt. (c) Plus haut Pourceque fl«t e <liul tenu de Drrcmarcim, riui ttft ew la partie du ooftA, rt qar du fiait kaautte eu appelle et dit et mammi ma», f. ordonné que de ces deux mots north et mon asnmhia · eusemUc, seraient Mim, « tes geai appeliez Mtr’knu», comme Itommee venus dm pati dtmortk et et leur nom fut puis appellee ^ortJÙmutdie et –I «̃•»ru la paît qui iwdevamt estait appelle lieutiae. (f) A CennmttàUe et à gmim W Leur a livré *M frère Odm. fiaa. du H-