Regem Henricum III } anno 1217 peractam. Attamen teripto rnanum extrémam ab Anonymo non nisi post annum 1250’ impositam fuisse, probat ab eo inducta mentio de S. Ludovici redemptione. Excerptum nostrum ducimus ab- his Chronici verbisi Quomodô Dux’ Normanniae Richardus H generum suum Reinaldum Burgundionem è custodia Hugonis- Cabilonensis eduxit, usque ad mortem Henrici I Franc. Régis, ad annum scilicet .1060. Scribit Auctor Richardo lit natum esse filium Nico/aum nomine, qui primnm Fiscannensis Monachus, posteà S. Audoeni Rotomagensis Abbas effectus est. His porro perfectè planèijae vero consentants, duplex error 1 refellit tir primus error est Domni Pommeraye dicentis in historia Abbatite S. Audoeni, Nicolaurn non fuisse Ricliardi III, sed 4 Richardi II filium ̃ Nititur illius opinio elogio, tumulo Nicolai i inscripto, quod fert hune Principem Richardi junioris natum i fratremque Comitis Roberti veràm. islud elogium tetate posterius fuisse facile, advertitur atque c Scriptorem vel ignorasse à quo 1 genilus fuerit Nicolaus, vel patrem rjus nuncupando fuisse < trem rl>ljs niinciipando, fuii«çe hallucinatum. Sanè quulem Ab- ( bas S. Odocni Nicolaus filius t crat naturalis Richardi III ( Xorm.Ducis. Error alter est lnterpolatoris Guillclmi Gemmeticensis r qui I contra sententiam Orderici Vita- ( lis, Nicolaum filium Richardi c apud S. Audoenumc l ici- c tum fuisse conlendit. in eumdem ( errorem inductus est Mabillonius ï verbis captus Interpolatoris ; 1 quem ipsum credidit Guill. Gem- a met. hic nempè Nicolao comvus, c le Roi Philippe Auguste et Heiir 1H ? Roi d’Angleterre. On voit j» pendant qu’il n’a cessé d’écrire qu’après l’année 1250$ puisque suit la fin de son ouvrage, il fait mention du radiât de S. Louis. Notre Extrait commence à ce Chapitre de, la Chronique Comment le Duc Ri. chart (//) de Northmandie délivra Regnault de Bourgongne qui étoit son gendre, de la prison Hue de Chglon et finit à la mort du Roi Henri en 1060. l’Auteur, à l’article de Richard III, dit que cestui Richart ot ung fils qui ot nom Nicolas qui vestu fut premierement à Fescamp et après fut Abbé de saint Ouen de Rouen. Ce fait parfaitement d’accord avec la vérité de l’Histoire, nous sert à relever deux erreurs la première de D. Pommeraye, qui, dans son Histoire de l’Abbaye de S. Ouen, soutient que ce Nicolas étoit fils.de Richard II non de Richard III. Il fonde son sentiment sur répitaphe qui fut trouvée sur le tombeau de Nicolas, où il est dit que ce Prince étoit fils du Comte Richard le jeune, et frere du Comte Robert mais il est aisé de voir que cette pièce n’est point du tems, et que l’Ecrivain ou ignoroit la filiation de Nicolas, ou s’est trompé dans la dénomination de son pere. Certainement Nicolas, Abbé de S. Ouen, étoit fils naturel de Richard III, Duc de Normandie. L’autre erreur est de l’Interpolateur de Guillaume de Jumiege, qui prétend, contre le sentiment d’Ordéric Vital que Nicolas fils de Richard Hl, fut élevé à saint Ouen. Dom Mabillon s’est déclaré pour cette opinion, trompé par l’autorité de l’Interpolateur qu’il a cru être Guillaume lui-même, et qui étant de l’âge de Nicolas,
