Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 19.djvu/36

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PRÆFATIO.

«PÉlicnoe lui-même, devenu évêque d« Tournai, movendo,- de répudia Ingebvrgi remmeiato ; avec ses diocésains, qui ne voulaient pe* le **■ de seclum ub ecdesiu Cefdte Hasmoniensi ; oonnoitre pour leur seigneur temporel ; et de de ipeoStepharu» episcopo Tornaci amstitut», quelques autres affaire* qui peuvent sembler d’une et cumwhit kujus incolis, civilia et obmoindre importance. Mais la dernière de ces qna- stçuïa detrectantibus, acriter disceplantc,- de rante leUres offre un tableau remarquable des alsisdeniqutnegotiisquibusdam qua minoris pratiques vicieuses qui s’étoienl introduites dans forsitan moments videbuntur. Erit verà adrenseignement de la théologie, du droit canon et vertmda quadragesima epistola, ;ua deprades arts libéraux. Entre les trente-neuf précédentes, vatos censurâ notat doemdi modos in scholis quatre sont écrites au nom de Philippe-Auguste, theologia, canonici juris, liberaliumque ar-trois aux noms de la reine Adèle, mère de ce roi, de tium usurjutfos. Intereas pw praeunt trison épouse Iogeburge, et de Guillaume, arcbe- ginta novem, qnatuor Philippi Regis, très vèque de Reims ; car les grands personnages ré- autem Reginarum Adela matris, sponsa clamoient d’Élienne, comme de Pierre de Blois, . fngeburgis, et Guillelmi Remensis archiece genre de service. piscopi nominibus inscribuntur : idem enim

à Stephano, quod à Petro Blesensi, ministe-

I nus» principes magnatesque expetebant.

Étienne était né à Orléans le 29 février H28. Natus erat Aureliani Stephanus die fe-C’est à tort que sa naissance a été retardée^ jus- bruarsivigcsimd-nonâembolinuriannU 128 : qu’en 1135 par Ou Molinet. Les clercs de Sainte- quod diacerit Claudius Du Molinet 1135, Croix d’Orléans commencèrent son’ éducation : mendosaretardatiocst.PuerumporrOStephainitié par eux aux éludas sacrées et profanes, il se numinstiluendumsusceperuntSanctæ-Crucis rendit à Bologne, où illsuivit les leçons de droit Aurelianenses clerici, à quibus rùm fuisset de Bulgares ; et l’on a lieu de croire qu’il exerça sacrarum profanarumque h ter arum rudila profession de jurisconsulte avant d’embrasser la mentis imbutus, Felsinam petivit, ubi auvie religieuse. En 1155, non pas 1105, il entra diendo juris doctori Bulgaro ita incubuit,ut dans la communauté des chanoines de Saint-Eu- credibile sit eum causis agendis aliquandiù verte à Orléans, devint leur abbé en 1167, et vacavisse, antequam religiosam disciplinam remplit cette fonction jusqu’en 1176, époque où amplecteretur. Amo post medium duodeci-il fut appelé à gouverner (’abbare de Sainle-Ge- mum seculum quinto, non decimo-quinto, neviève à Paris. Ses soins ont contribué à la pros- sacramento se apud Aurelianenses Sanctipérité de ce second monastère : il ne les a inler- Evurlii canonicos obligavit, quibus posteà rompus que pours’acquilter des commissions dont decennio ferb integro abbas prœfuit, scilicet Philippe-Auguste le cfiargeoit. C’est ainsi qu’on le ab an no 1167 usque ad 1176, quo c&pit Payent en 1181 se rendre en Languedoc auprès du risiense diva Genovefa coenobium regere. légat Henri, évêque d’Albano ; voyagedont Fleurij, Huiccedomui in melius promovendae sedulas égaré par Du Molinet, a parlé d’une manière fort feliciter curas impendere non destitit, vi.r inexacte. Etienne a été en 1187 le parrain du intermissas cùm ccrta et à Philippo Rege neprince Louis, coranc on le verra par l’une des gotia mandabantur. Sic nempe illum videre letlresqucnous reproduisons. L’évèché deTournai est in Orritaniam anno 1181 pergentem colvaqua en 1190 : on élut d’abord Pierre le Chantre, loquiaque ineuntem cum Henrico, episcopo pour lequel l’ablx’ de Sainte-Geneviève s’intéressa Albanensi, summi Pontificis legato ; de quo vivement,ne prévoyant pas que ce siège épiscopal itinere minia accurati Claudius Kleurv lolui alloil être destiné à lui-même. Toutefois son quitur,à Molineto in errorem non unum élection souffrit aussi des difficultés ; le pape Cé- inductus. Fuisse regium infantem Ludovilestin Hl eut quelque peine à la confirmer, et la cum,œrâ 1187 rechnsnatum.de acro fonte Consécration fut retardée jusqu’en 1192. Mais à Stephano susceptum testabuntur missœ enfin Etienne a été, dtirant les onze dernières an- fxulhac eidem principi duodenni Utera’. I nnées de sa vie, évêque de Tournai, et c’est de là canle annam intrati 90 Tomacensi episcoque lui vient le surnom qui le distingue des autres pa ;u, etectus primùm est Petrus Cantor, eut Etienne. Ses lettres exposeront le sujet et les dé- quidem hanc ad sedem promovendo studiosè tails de sa querelle avec les habitans de cette ville. Stephanus inserviebat, nommé suspicatus Philippe-Auguste la termina en 111)3, en leur or- eidem semet modà iri destinatum. Seque tadonnanl de prêter serment de fidélité au prélat, meti in nullam ipsius electio difficultatem Celui-ci, en la même année, assista dans la incurrebat, cui sanciendæ ita trgrh Cœtesville d’Amiens au couronnement d’Ingeburge, tinus III assentiebatur ut fuerit inauguratio dont il déplora bientôt après l’infortune. Il n’é- usque ad 1192 procrastinata. Inilum rm) (a) Fleurir dit qu en Ht® Étienne suivit en Langue- ( sj Narrat Claudi ut Fleuri Stephanum , doc Gautier, csnlioti évtique d’Albano, qui fut pris par anno 1178, in OccUaniam perrexisse, 1.uulte.ru ,°^fT Besiers, protecteur des Albigeois. Or Gsutier asseclam cardinalis, Albanensis episcopi , eut man • jamais été légat en .France ; Étienne alloit joindre et num injecerit Bogerius Biterrensis , Albigensium non suivre en Languedoc l’évéque d’Albano Henri , fautor. Atqui nunquam Gualterius legati oflicio dont la mission est de I an 1181, selon le témoignage in Francia functus est. Non sequebatur Steroi de V igeois ; et enfin ce fut l’évéque d’Alba , phanus, sed adtbat, apud Occitauos, Albanenet non Henri, ni le cardinal Gautier, que Roger de Besiers sem prietulem J/enrwum, ibi legati mustus exernut en prison. , centem anno 1181, teste Galfreda tosieasi. Altnendstuque epucopum, non Albanensem, non Henricum, non Guatierium, vinculis detinuit Bagertut.