Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 19.djvu/50

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

ItÆFATm ihr

délégués. A l’égard de k MoradeptiMoee, «die rnîjm» Ikhl adhuc Mfrum appellatione des rois oudes cités, Inaoeeol la oqoçoit comme salmlM, ip$A re viearÆÊm numéro locoque instituée principrfeaieot poar te serrieede b pre- êmcere assmit. Quedrisd potestatem altemière, et ne négtige sucune occasion de la timüer rue» attinet qna principem est aut civitatum, per l’influent» «t T’amarité dea censore* pontifi- Anne fttdn potissimim institutam ut priori e»lm :ty Insubordonné presque auUnt que «elle famuletur, prxrvalidd pontificiw censura de* pcélaU à la aienne. Ou ne devra donc pas auctoritate, quaties datur occatio, coërcere s’étonner des formes imperative* partout em- nilitur,suoque non minitsferb quàm ram quœ nloyées et prodiguées dans ces épitres : toutes les pratulum est, imperio subjicere. Semo itafbrmulet «u commandement le plus absolu y sont que miretur jactari pattim hit in epistoliis épuisées ; et quand l’ancienne langue latine ne les vocet imperiosas,omnem exhauriri verborum fournit pas, quand elle ne suffit plus aux besoins districti jubentium indicem, /ingique Latinis de ce nouveau pouvoir, il ia force à recevoir un non eataudila vocabula, ubi prisca nova posurcroit d’expressions haù’iines et de tournures teslatinon sufficiunt novas ore tumido minas menaçantes. intonanti.

XIX. Cette vaste et mémorable correspon- XIX. Tot tanlarumque epistolarum or- et dance est continuée par celle d’Honorius III, qui dinem protendunt, servato ad imum eodem ^ conserve à peu près les mémés caractères. Ce n’est propi ingenio, Honorii Tertii litercr. Son pas que ce pape ail hérité du génie entreprenant equidem illi à decessore venerat tam prompti ae son prédécesseur : mais lès habitudes prises magnis ausis animi integra hæreditas ; sed durant un pontifical de dix-huit ans et demi se quœ invaluerant pontificia /**r annor plusprolongeoient d’elles-mémes ; les relations poli- quàmoctodecimconsuetudines,suàptevipersetiques, les opinions et le langage qui avoient eu verabant. Commendata diuturno usu, rerum, le temps de s établir, ne devoient se modilier que opinionum, sermonisque rationes non fwlepar degrés ; celoient encore les doctrines et les rantnisi sensim immutari : supererant Innovolontés d’innocent III qui présidoient à la plu- eentii pracepta et placita qua sedis Romana part des résolutions de la cour de Rome et à la consiliis ineutidis, deerrtisque scripto manrédaction des épitres pontificales. ’ Honorius III, dandis praessent. Honorius porro Tertius, avant de prendre ce nom, s’appelait Gencio Sa- antequam hoc sibi nomen indueret, Cencius velli : on le croyoit issu de l’antique race sabel- Savellius vocabatur, Sabclldque gente antilienne. L’année de sa naissance n’est pas connue ; quissimâ existimabatur oriundus. Quo anno mais il étoit camérier de l’église romaine, et par natus sit, nemini compertum est ; cùm autem conséquent âgé d’environ trente dns, sous Clé- fuerit, im}>eranle demente Tertio, Romana ment III, de 1187 à 1191. Depuis il devint car- ecelesiæ camerarius, videtur annum alatis dinal, et fut enfin élu pajie le 18 juillet 1210 : circiter trigesimumatligisseintra secuti duo-il a occu|ié la chaire de S. Pierre jusqu’au decimi octogesimum septimum et nonagesi- 18 mars> 1227. Pendant les dix ans et huit mois mum primum. Prasulum deinceps purpude son règne, il a secondé de son mieux les croi- ratorum collegio cooptatus est, landemque sades en Orient et plus encore celle qu’on avoit anno 1210, deriiuo-quinto kalendas augusti, entreprise dans le midi de la France. Deux Empe- ad supremam Petri cathedram evectus ; quA reursont été couronnés par lui : Pierre de Cour- anno i‘2’27,decimo-quinto kalendas aprilis, tenai, destiné au trône de Constantinople, et moriens excessit. Igitur per decennium oc-Irédéric II, chef du corps germanique. Honorius toque menses, summo quo potuit adjumento se méloit aussi des affaires intérieures de l’Es- fuit cruce-signatorum quorumlibet captis, pagne, et, à l’exemple d’Innocenl, il favorisoit tum in Oriente, tum maximb adversiu Orcicontre les princes français le ’toi de la Grande- tanos. Duobus coronam Imperatoribus iinpo-Bretagne. Mais ce pontife est surtout loué par suit ; Petro de Curtiniaro, regnandam Conles historiens, pour avoir confirmé les nouveaux stantinopolim accepturo ; Friderieo Secundo, ordres des frères prêcheurs et des frères mineurs, supremo Germanorum principi. Ilispana oui lui doivent en partie leurs premiers progrès, simul pontifex negotia tractabat ; vesti -Il a laissé quelques écrits, des sermons, un céré- giisque Innoeentii insistens, Anglia Regem monial, un registre des revenus de l’église ro- contra Francos tuebatur. Verùm Honorii maine, une vie de Célestin III ; productions de apud historicos eximia laus est, duplipeu d importance : nous n’avons a considérer ici cem confirmavisse Prœdicatorum Minorumque ses epitres. çue fratrum ordinem , rechu exortorum,

ipsoque maximb promovente adolescentium.

Nonnulla etiam ejus scripta memorantur,

nempe concionis, ritualis liber, censuum eccle¬

sia Romance codex, de vita Caelesti m Tertii

libellus ; exigui pretii opuscula. Sed nobis

solas ipsius epistolas curatio estS^

Quelques-unes ont été insérées en djvers re- Harum ‘quasdam huc et illuc invrnecueils, dans ceux des Du Chesne, de Baluze, de ris, variis insertas collectionibus, Qurr-Martene, de Hugo, de Rymer ; dans Vltalia cetanœ scilicet, Baluzianæ, Marlrnianis, r°cra d Lgnelli, dans la Gallia Christiana ; dans Hugoniance, Rymerianœ, quibus addere est ^Histoires de Languedoc par de Besse et par Galliam Christianam, Vghelli Italiam