Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 19.djvu/52

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dance d’Honorius 111. Noos indiquerons ea pre- P*fatiiMcntc»4ijf**ttsrecvpera*da :etenim lier heu les croisades ea Palestine : «Un ne éa ewwpétKi/fcei* inietinmier sollicitai, nil cessent d’exciter -I» soKcètude de ee pontife ; Il omHtml**h’q*mpiieeatrcitu*lahits moveantur songe à tous les moyens d’en Rendre les motive- prosperib»qwe dimicent ; iptitetia m ecclesiis met», d’en préparer les suoois* il soumet le* mHmàmmemmtmmtmureéditûipecmiam ftnata de toutes les églises è ta taxe d’un vmg- irrogantemy m Mi ekristimi in Oriente tièeM pour subvenir aux besoins des croisés. I.’é- milite* inopié leborent. Intereà cernenti tabimement des empereurs français à Constanti- France* tummi rerum Byzantinarum potitiepie loi inspire l’espoir d’éteiudre le schisme de ta* spct identidem *ubHat reducenda à diu-Fégfise moque, et delà replacer sous la domi- fuma ditcmiane, Remanoque jugo subination de Rome. H entretient avec un zèle encore pr*da, Gracorum tcclesia. Nullum tamm plus ardent la guerre contre les Albigeois : Simon flagrantiori studio consilium persequebatur et Amaury dé Montfbrt trouvent en lui un bien- quàm belli advertà* Albigenses, princiveillant protecteur, irrëCynciliable ennemi des pwn de Monteforti acerrimus defensor, Co-Comtes de Toulouse. Une autre classe de lettres mitibus Tolosanis capitalis inimicus. Alius concerne les démêlés des Rois de France et d’An- epistolarum ordo earum est qua ad Frangleterre. Quoique Honorius, au moment de son cia Angliœque Regum contentiones spectant. installation sur la chaire apostolique, ait com- Nempe Honorius, HcH sui decessoris inmencé, ainsi qu’a voit fait Innocent III, par assurer star, pontificatum auspicetur, se Francis les Français de sa tendre amitié, de son dévoue- benevolentissimum, imà devotissimum proment à leurs intérêts, quoiqu’ensuite il persévère filendo, licèt observant id quddam Philippum en effet à ménager Philippe-Auguste,’qu’il lui Augustum colere assuescat, vivum officiosis adresse des compliments affectueux, et que même, amantissimisque verbis salutet, etiam moraprès la mort de ce prince, il continue de lui tuum laudibus extollat magnificis, causam prodiguer de pompeux éloges, c’est néanmoins tamen Anglorum principum amplectitur la’ cause des Rois de la Grande Bretagne qu’il nec desinit unquam omni ope atque oprrd embrasse, et qu’il ne cesse jamais de soutenir tueri. Hetirici Tertii partes tenet, ul ante de tout son pouvoir : il est du parti de Henri III, sic et post annum t ’223 ; nullamque fer’e contre Louis, avant et après 1223 ; et l’on s’a- pratermiltiloccasionem quin animum os/cnperçoit aussi, en d’autres circonstances, de son datad vituperandos, quidquid aggredianpenehant à condamner tout ce que les Rois de tur, Francorum Reges, procliviorem. Si forti’ France entreprennent. S’il permet que le fils na- filio Philippi Carloto, quamvis spurio, ecturel de Philippe-Auguste possède des bénéfices clesiaslica beneficia possidenda jtermiserit, ecclésiastiques, il s’intéresse beaucoup plus vive- quanto ferventiùs se ad rationes adjungit ment à la Reine lngeburge ; à Ferrand, Comte de Ingeburgis Reginœ, Ferrandi Flandrensis Flandre, fait prisonnier dans les champs de Bou- Bovinensi proelio capti, Petri de Curtiniaco, vines ; à Pierre de Courtenai ; à Jacques, Roi d’ Vr- Jacobique Regis Aragonensis, quem lamen ragon, qui finit iiourtant par être accusé d’ingrali- Romance benignitatis immemorem, ingrati tude envers l’église romaine. Moins audacieux que an uni crimine postremi) arguit. Innocentio son prédécesseur, Honorius craint que les censures im/tar, cùm ingenio, tùm ma.cime autlacid, ecclésiastiques n’aient pas conservé pleinement Honorius pertimescit ne priscam vim couleur ancienne puissance. Ce|)eiidant il ose encore suræ sacrae quadantenùs amiserint. Attales employer contre Enguerrand de Coucv, et les men his adhuc tclis jdurunos lacessere autres défenseurs du parti français en Angleterre’ ; homines non reformidat, Ingelrannum de contre Erard de Brienne, l’ennemi des Comtes dc Cociaco, aliosque Francicis in Anglia par-Champagne ; contre le Comte de Réthel, en que- libus addictos ; Erardum de Brena, Comirelleavpc le chapitre de Laon ; contre Bouchard tum Campanorum hostem ; Comitem Rcgisd’Avesnes, mari de Marguerite de Flandre ; contre tclenscm rixas cum iMuduncnsi capitulo le Comte de Bretagne, Pierre de Dreux, dit Mau- exercentem ; Avethnensem Buchardum Marclerc. 11 intervient dans tous les démélés des églises gariter Flandrensis sponsum’ ; BritanniœCode France, par exemple, dans ceux des métro- m item Petrum Drocensem , Hali-cleriri pôles de Bourses et de Bordeaux, de l’évèque appellatione notatum. Omnibus quoque disd’Angers avec 1 abbé de Bourgueil, de Guillaume si dus inter Gallicas ecclesias obortis llonodeSeignelay avec les autres prétendants à l’évéché rium permixtum conspicimus, iis videlicet de Paris, du chancelier de celte même égliseeatlié- qtue hinc illineque flagrant inter metropolim draleavec les professeurs de l’université. Le Saint- Bituricensem et Burdigalensem, episcopum Père entend régler le régime de ces écoles, ré- Andegavensem et abbatem Burgohensem, primer les émeutes des étudians, et de sa propre Guillelmum de Signiltaco et alios Pariautorilé leur interdire le port d’armes. Nous ne sien sis episcopalûs competitores, ejusdem ferons plus mention que d un seul genre de lettres ecclesia praecentorem et Parisma universid lionorius, savoir, de celles où il s’agit des in- tatis magistros. Quippe scholarum regimen térêts matériels de la cour de Rome, des tributs moderari,motos componere inquieta juventuqu elle exige, et d un projet tendant à lui assi- tis fluctus, discipulos armorum, tractatione, gner a I avenir une part du revenu de chaque prout luberet, prohibere, hac sibi jura Ponprebende dans toutes les églises. tifex maximus asserebat. Ini cum stiper est memorandum nobis epistolarum genus, inquo