Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 19.djvu/79

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et nn’essarta promovendo commercio adminicula, non nisi itinérante Ludovico Nono impelravére !

Seque etiam diffitebimur este hac

œtale secernendos .à grusticana penitùsque serva plebe villa nos, semi-libertos, quos aliquo lanlitm, certos intra fines, servitio domini premebant. Verumtamen ipsi villani à toparcharum intemperanti aul etiam immani potentia non ante regnantem Philippi-Augusti nepotem tuti vixerunt ; intereàque meni servitute s&v iebanl alii cujusvis tractûs fiequenlissimi incolv, omfiium peni publica societatis bonorum,doctrinaprasertim recins apud (ialtos ac sensim invecta, eaharedes. Qmr, jierstante tali diversorum ordinum habitu, nondum poterat gallica gens summii litcrarum seientiarumque laude inclarescere, ritus tamen jam extulerat liberalibus studiis deditos, quibus ersonnellemenl cultivés et perfectionnés tous les deux. Il a cù une armée permanente ; ilasu l’organiser et l’entretenir avec une habileté dont aucun de ses prédécesseurs capétiens ne lui avoil donné l’exemple. Il a pris à sa solde, après la mort de Richard, des compagnies de routiers ; et, ce qui est plus digne d’attention, il a formé des ingénieurs dont il animnit le zèle, cxeri^oit les talens, et récompensoil les travaux. L’usage de la baliste et de quelques autres machines de guerre ne s’est introduit en France que sous son règne. L’eflet de ces institutions militaires, des autres soins administratifs de Philippe, et de ses ordonnances législatives, fut d’étendre la puissance royale et de l’affermir dans la maison de Hugues Oipel. Nous ne dirons point, avec M. de Sismondi, que Philip|>e a fonde la monarchie féodale en France, en remplacement du fédéralisme féodal qui s’y étoit organisé ; mais nous tenons pour certain qu’il est, avant S. Louis, celui des Rois de sa race qui a le plus contribué à régulariser la distribution et l’exercice des jtouvoirs : l’état de l’instruction commune ne comportoit pas un meilleur ordre social.

I,es progrès des arts, durant ce règne, sont attestés par plusieurs monumens. J-a seule construction de la cathédrale de Paris seroit une preuve assez imposante de l’activité des travaux et ae l’ha-