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inédites de Tolstoï. Elles ne furent point conçues, à vrai dire, sous la forme doctrinale de pensées. Elles sont extraites à la fois de lettres familières écrites à diverses personnes et de ce journal où se formule, au cours des heures, la doctrine du maître. C’est chez lui une coutume déjà ancienne de noter, presque chaque soir, les méditations où l’ont conduit les choses du jour. De ces feuilles légères, les unes vont à des amis, les autres rejoignent leurs sœurs dans le carton où le rude sage de Iasnaïa Poliana dépose le testament de son âme. Ce journal ne paraîtra point de son vivant. J’ai licence de l’entr’ouvrir ici avant le temps lointain où il sera totalement révélé.

Ces pensées et cet écrit sur la guerre ont été traduits par M. J.-W. Bienstock, qui a entrepris, on le sait, la tâche considérable de publier dans notre langue l’œuvre intégrale de Tolstoï. C’est à son obligeance que je les dois. Je l’assure ici de ma gratitude.

G. B.