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la société des nations

lesquelles notre cher Président, M. Nélidow, nous conviait à marcher vers l’étoile lumineuse de la Paix et de la Justice universelles.

Messieurs, votre Président s’excuse d’avoir aussi longtemps retenu votre attention. Il n’a pas, en exposant les divers problèmes qui sont posés ou peuvent être posés devant vous, entendu prendre parti sur les solutions possibles. Il s’est borné à fixer avec vous les yeux sur le domaine dont nous aurons à déterminer les limites et les méthodes d’exploration. Pour lui, il ne peut que répéter aujourd’hui ce qu’il disait, il y a huit ans, en ouvrant les travaux de vos devanciers : « Nous avons cette bonne fortune qu’aucune division ne peut exister entre nous sur les idées générales d’où notre œuvre peut procéder. Nous sommes assurés de partir ensemble dans une même direction sur une route commune : le devoir de votre Président sera de mettre le plus loin possible sur cette route le point jusqu’auquel nous pourrons poursuivre ensemble notre chemin. »