Page:Bourget - La Terre promise, Lemerre.djvu/27

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La comtesse Louise Scilly avait dit à sa fille Henriette et à Francis Nayrac, le fiancé de cette jolie enfant : — « Marchez un peu et ne vous inquiétez pas de moi, je vous attendrai ici. Je ne veux pas que ma vieille figure vous gâte ce beau matin… » Et elle s’était assise sur un banc de marbre sculpté, auprès d’un buisson de roses, de ces roses frêles, à peine parfumées, qui fleurissent tout l’hiver les haies de cette douce Sicile. On était vers la fin de