Page:Bourget - Laurence Albani, Plon-Nourrit.djvu/255

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IX


ACCORDAILLES


La bonne femme ne croyait pas si bien dire : réellement, Laurence ne savait plus ce qu’elle voulait. D’avoir brisé ainsi, violemment et brusquement, avec Libertat, l’étonnait elle-même, et non moins le motif qui l’avait soulevée contre le rival de Pascal dans ce subit mouvement d’une impulsive aversion. Elle achevait, comme on l’a dit plus haut, de découvrir son propre cœur. C’était bien à Pascal qu’elle avait, dans un élan de passion, sacrifié Virgile, et elle en éprouvait un remords. Comment sauver le petit, maintenant ? Pour se délivrer de ce remords, elle tendit toutes les forces de son esprit à imaginer un autre moyen. Hélas !