Page:Bourget - Pauvre petite !, 1887.djvu/86

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que la sienne, et j’étais convaincue qu’elle n’avait dû céder qu’à contre-cœur.

Je ne me trompais pas, car un jour il lui vint à l’idée de me raconter la persistance de dom Pedro à la poursuivre, combien elle avait résisté longtemps, puis enfin, ayant cru à un amour unique, à un cœur neuf comme le sien, comme elle s’était attachée à cet homme, prise par un attrait irrésistible, un sentiment qui lui avait été inconnu jusqu’alors, qu’on l’appelle amour, ou d’un autre nom. Ce qu’il y a de cer-