Page:Boursault - Théâtre, tome premier, Compagnie des Libraires, 1746.djvu/314

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FERNAND.

Le Vaurien ! C’est là haut qu’il attend votre grace :
Moi je vous la demande ; à la charge d’autant,
Si jamais…

CRISPIN.

Si jamais…En quel lieu dites-vous qu’il m’attend ?
Le coquin !

FERNAND.

Le coquin !Voyez-vous cette grande fenêtre ?

CRISPIN.

Il m’entend, le bourreau ; mais il n’ose paroître ;
De m’avoir offensé l’insolent est confus :
Je n’ai pas le pouvoir de vous faire un refus. :
Ouvrez, j’entre.

FERNAND.

Ouvrez, j’entre.Avec vous, faut-il pas que je monte ?

CRISPIN.

Pour le bien châtier, faisons-lui cette honte ;
Montez, oüi montez… Non ; épargnons ce Maraut ;
Ecoutez seulement je lui parlerai haut,
C’est assez.

Crispin entre seul.
FERNAND.

C’est assez.Je le veux ; Refermons cette porte,
Et voyons…