Page:Boursault - Théâtre, tome premier, Compagnie des Libraires, 1746.djvu/340

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Et pour toutes raisons parle confusément
Et de frere semblable, & d’horrible serment :
Me soutient qu’il m’adore : ardemment me conjure
De ne pas endurer qu’il devienne parjure ;
Et d’une ame charmée, & qui l’aime toujours
Pour rejoindre ce frere il exige huit jours.
Il me quitte, le traître, & j’en sens mille peines ;
Cependant du depuis j’ai compté huit semaines.
Et tel est de mon sort le cruel traitement
Que je trouve Nicandre, & je perds mon amant.

IACINTE à Hipolite.

D’où naissoit le refus qui si fort vous afflige ?
Voyez-vous ?

HIPOLITE.

Voyez-vous ?Apprens…

IACINTE.

Voyez-vous ?Apprens…Paix.

HIPOLITE.

Voyez-vous ?Apprens…Paix.Mon courroux…

IACINTE.

Voyez-vous ?Apprens…Paix.Mon courroux…Paix, vous dis-je,
Et ne lui dites rien qui nourrisse ses feux.

ISMENE.

Il vous peut à son aise adresser tous ses vœux ;
Demander son logis seroit perdre ma peine.