L’auteur avait intitulé son article : Res Parisienses (Affaires parisiennes).
Quelle n’a pas dû être sa stupeur, en dépliant son journal, de lire ce titre coquettement changé en celui-ci : Les Parisiennes !!
Nous avons trouvé cette plainte dans le Voltaire du 22 juillet 1882.
Dans les Nuits du boulevard, page 263, roman imprimé chez M. A. Quantin, on lit :
« Beverley fit un soubresaut, se dressa, les cheveux hérissés sur son séant, et promena son regard vitreux autour de lui… »
Voilà un monsieur qui avait les cheveux plantés sur une partie qui, d’ordinaire, est complètement chauve.
Dans un Dictionnaire géographique et historique en cours de publication, nous avons lu, à l’article ANTICOSTI, île située à l’embouchure du Saint-Laurent :
« On y a établi deux phares et deux petits abcès pour les naufragés… »
Est-ce que la dame ou la demoiselle (car c’est l’une ou l’autre) qui a composé cette énormité avait quelque phlegmon… sous roche ? Autrement, elle eût lu abris au lieu d’abcès.
Ânerie cueillie dans le Réveil du 25 décembre 1882 :
« La sueur perçait à travers l’épidémie. »
Lisez : « à travers l’épiderme. »