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VALEUR NUTRITIVE DU PAIN.

consommé ainsi que dans les matières rejetées. On connaissait ainsi par différence les quantités de ces éléments qui avaient été résorbées.

Les essais ont porté sur quatre sortes de pain :

I. Pain de Horsford-Liebig (pain de seigle levé au moyeu d’un mélange de bicarbonate de soude, super-phosphate de chaux et chlorure de calcium).

II. Pain de seigle de Munich (fait avec de la farine de seigle et des farines de froment inférieures, toutes farines exemples du son).

III. Pain blanc de froment (Semmel).

IV. Pain de farine entière (pain noir dit Pumpernickel du pays d’Oldenburg).

Les quantités de pain que le sujet put consommer par jour ont été notablement différentes pour les diverses sortes de pain ; ce sont les suivantes :

Grammes.
I. Horsford-Liebig 
 800,0
II. Pain de seigle de Munich 
 816,7
III. Pain blanc 
 736,2
IV. Pumpernickel 
 756,0

Dans l’alimentation avec les trois premières sortes de pain, le sujet n’était jamais rassasie ; il éprouvait une sensation de faim croissante, qui devenait presque intolérable le dernier jour ; seul le « pumpernickel » satisfaisait l’appétit.

Les autres résultats observés sont résumés dans les tableaux suivants, où les quatre sortes de pain portent toujours les mêmes numéros.