Page:Bouyer - Claude Lorrain, Laurens.djvu/51

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CLAUDE LOHHAIX.

dix ans s'échelonnent encore avant < | u < ' le paysan | > ; t » s < • maître ne Force l'attention de lels protecteurs !

Kn l(i^7. pour toujours, Simon Vouel quitte Rome, el Claude y revienl : simple coïncidence, qui nous paraît significative... Enfin, Sandrart v sera bientôt. Et Sandrarl nous ihl : (i II dépensa de longues années à ses opiniâtres el pénibles études en plein air, parcouranl journellement la Campagne de Rome, sans se décourager ni se lasser jamais. I n beau jour, il me rencontra dans les parages de Tivoli, prèsdes cascatelles fameuses, au milieu des rochers abrupts... » Mais, enfin, Claude esl libre : après la ni d'indi- gence mi de servage, il s'appartieni ? Pas encore ! Dès son retour, il travaille pour vivre, il remonte à I écbafaud de la peinture murale, chez le cardinal Crescenzio, non loin 1b 1 la Kolonde, auprès de laquelle il a repris domicile, ensuite chez les Muti, dans leur palais de la place des Sainls-Apôlres (tu dans leur maison voisine de la Trinité-du-Mont. Moins laconique sur ce pouil que Baldinucci, Sandrarl s extasie longuement sur ces fresques magnifiques » qu'il a pu voir, surtoul sur les quatre laces d'une grande salle du Palais Muli : déjà, d'après l'opinion portée sur ces vastes décors, fragments disparus de forêts ou de ports de mer. Claude sérail plus qu'habile: tableaux de chevalet, dessins et gravures vonl bientôt confirmer ce jugemenl d un ami.

Ces premières dales connues sur des ouvrages conservés Sont 1630 el 1639 :1a première, inscrite sur la minuscule eau-forte de la Tempête; la seconde, sur le célèbre el