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CLAUDE LORRAIN.

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le son décor, s 1 1 1 1 <>[]<'( 1 1 ■ lourdement, désonnais, la scène ■I son cadre ; voici la formule tant reprochée de nos jours, huis le clan des impressionnistes ou des ruskiniens ! Ce jiiiui appelle le o côté méthodique» on le « mode déter- niné » de 1 invention * 1 1 j Lorrain s est appesanti : I enve- oppe ou l'atmosphère, le souffle va manquer...

De pins en plus, les figures et les animaux accaparent son dessin tremblant : acharnement non moins singulier que le fait lui-même qui frappait Sandrarl : « Claude, si heureux dans ses portraits de la nature, ne I est plus guère dès i|ii il veut peindre «les personnages ou des animaux, n'eussent-ils qu'un demi-doigt de long... Il s'esl évertué longtemps à dessiner .1 après le modèle on d après la bosse : il s'y appliqua même beaucoup plnsqn à I étude du paysage et, malgré tout, ses figures ne cessent poinl cl être disgra- cieuses. » Les architectures restent belles el prolongent, sons les molles feuillées, leur antithèse précise; mais les figures dessinées deviennent lamentables. Et puis, l'inven- teur abuse des répliques : il se répète, il se rabâche : c esl I écueil du vieillard, même divin ; c'est le sort du paysagiste, même poêle : Corot ne la point évité pins lard... Lutin. I Antiquité le liante : le grand ignorant se fait l'illustrateur

des poèmes anciens. \jllnidr el YEtléide, Homère el Vir- gile occupent son crayon, sans oublier Le Tasse et sa Jérusalem délivrée \ L'histoire de Psyché retient ce regard de noble Sylvain. Qui l'a poussé' dans celle voie? Qui I oblige à crier Italie ! Ilalie ! avec la belle fureur des pro phetesses lro\ ennes ! Son entourage érudit toujours, les