Page:Bouyer - Claude Lorrain, Laurens.djvu/91

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CLAUDK UHtHAIN.

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ment' l'élève, toujours d'après les dires intéressés de la famille el les belles phrases de l'abbé Joseph Gellée. Féli- liii'ii. si bref sur le maître, en parle comme « il un dis- ciple... ijiii scsi l'ail connaître pour l'avoir assez bien imité ». Sun ingratitude fut-elle aussi noire? Jean-Domi- nique avail peut-être a se plaindre, sinon iln maître, an moins (!<• son entourage cl surtoul de I intendant, de I aller eoo du Lorrain: Jean Gellée... Quel était ce Jean Gellée? Encore un importanl problème à résoudre! Le bon Sandrarl nous dit, en IliT'i. avec une pointe de malice . <( Afin de pouvoir travailler librement, Claude célibataire avail fail venir un sien cousin germain (natt'uelem f/uem- do.ni suu/n) pour tenir sa maison, faire ses comptes, gérer sa fortune, acheter couleurs el pinceaux : au grand avan tage des deux parents, l'un reposé de tout souci matériel, l'autre espéranl un jour un bel héritage. Aussi leur petite république est-elle encore un modèle de concorde... » Ce patruelis doit être Jean Gellée, auquel le testament laisse la moitié de la quotité disponible îles biens : mais pourquoi ledit testament l'appelle-t-il toujours mio nepotet Quel esl ce cousin <|in devient un neveu"! D'autre pari, un neveu, même fils de Jean I aîné de la famille, n aurait-il pas été bien jeune pour venir à Rome en qualité d'intendanl à I époque donl parle Sandrarl ? Aucun biographe, pas même Mme Pattison, n'a relevé jusqu'à présenl celle contra- diction qui n esl pas pour éclaircir le leslainenl déjà foi'l compliqué de Claude! Quant au jeune abbé Joseph Gellée, nommé seulement dans un codicille du 13 février KiS2. il