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XXV


Ils tombèrent presqu’aussitôt au milieu des jardiniers qui se précipitaient du côté du sentier qui conduit à la porte dérobée par où les deux amants avaient pénétré un jour dans l’Isola Madre.

— Qu’est-ce qu’il y a ?

Mais les hommes bondissaient sans répondre. Une de leurs femmes, le poing sur la hanche et hochant la tête, dit :

— Oh ! c’est Paolo. Il en veut à Carlotta. Il l’a peut-être bien tuée à l’heure qu’il est.

Gabriel ne put se tenir et s’élança à la suite des jardiniers en disant à Luisa de l’attendre ; il lui apporterait immédiatement des nouvelles.

Arrivé à la petite porte dissimulée sous les lianes fleuries, la petite porte des contes de fées, il rencontra un groupe de trois jardiniers contenant à grand’peine Paolo qui gesticulait et hurlait.

— Votre ceinture, signore, s’il vous plaît ! dirent-ils ; nous n’avons pas de quoi le tenir !…

Gabriel défit la ceinture que les hommes avaient remarquée sous son veston blanc, et on lia les mains au forcené.