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Page:Brazier - Chansons de N. Brazier, 1835.djvu/53

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Emprunter toute la semaine,
Et rembourses de temps en temps.

On dénigre le mariage ;
Est-il pourtant un nœud plus doux ?
Le jour où l’on entre en ménage,
Notre femme est un dieu pour nous !
Pendant la première semaine,
On l’embrasse à tous les instants ;
Et puis au bout d’une quinzaine,
On l’embrasse… de temps en temps.

Plaideurs qui vous faites la guerre,
Pour qui le bien est un fardeau,
Si vous plaidez pour une terre,
Si vous plaidez pour un château,
Ne craignez pas d’entrer en lice ;
Dans vos projets soyez constants ;
Comptez toujours sur la justice,
On nous la rend de temps en temps.

Quand j’ai médit du mélodrame ;
Je n’étais pas de bonne foi ;
D’honneur ce spectacle fend l’ame,
J’en conviens, presque malgré moi ;
J’aime ce tyran qu’on abuse,