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INTRODUCTION

quables qualités d’esprit qui le distinguèrent comme philosophe et comme historien de la philosophie[1].

Quelles furent ces qualités et ce qu’elles ont produit, il est temps de le rappeler avec quelques détails. Au lendemain de la mort de Brochard (25 novembre 1907), on a dit, avec les principaux événements de sa vie, ce qu’il avait su rester sous le coup des plus cruelles souffrances et l’incomparable exemple qu’il avait donné, dans l’épreuve, de vaillance sans apprêt, de dignité simple et haute ; on a loué l’admirable professeur qu’il avait été successivement dans les lycées, à l’École normale et à la Sorbonne ; on ne pouvait alors que marquer à grands traits les caractères et la valeur de son œuvre intellectuelle, que signaler brièvement l’influence

  1. Voici, avec l’indication des études réunies ici, les titres des recueils où elles ont d’abord paru, ainsi que la date de leur publication : Les arguments de Zénon d’Élée contre le mouvement, Compte rendu de l’Académie des sciences morales, 1888, nouvelle série, 29, p. 555-568. — Les prétendus sophismes de Zénon d’Élée, Revue de Métaphysique et de Morale, 1893, p. 209-215. — Protagoras et Démocrite, Archiv für Geschichte der Philosophie, II, 1889, p. 368-378. — L’œuvre de Socrate, L’Année philosophique, 12e année (1901), 1902, p. 1-11. — Les mythes dans la philosophie de Platon, L’Année philosophique, 11e année (1900), 1901, p. 1-13. — Sur le Banquet de Platon, L’Année philosophique, 17e année (1906), 1907, p. 1-32. — Le devenir dans la philosophie de Platon, Bibliothèque du Congrès international de philosophie de 1900, IV, p. 103-127. — La théorie platonicienne de la participation d’après le Parménide et le Sophiste, L’Année philosophique, 18e année (1907), 1908, p. 1-35. — Les Lois de Platon et la théorie des Idées, L’Année philosophique, 13e année (1902), 1903, p. 1-17. — La morale de Platon, L’Année philosophique, 16e année (1905), 1906, p. 1-47. — La logique des Stoïciens (première étude), Archiv für Geschichte der Philosophie, V, 1892, p. 449-468. — La logique des Stoïciens (deuxième étude), inédite. — La théorie du plaisir d’après Épicure, Journal des savants, 1904, p. 156-170, 205-212, 284-290. — La Morale d’Épicure, L’Année philosophique, 14e année (1903), 1904, p. 1-12. — La philosophie de Bacon, Revue philosophique, 1891, t. I, p. 368-381. — Descartes stoïcien, Revue philosophique, 1880, t. I, p. 548-552. — Le Traité des passions de Descartes et l’Éthique de Spinoza, Revue de Métaphysique et de Morale, 1896, p. 512-516. — Le Dieu de Spinoza, Revue de Métaphysique et de Morale, 1908, p. 129-163. — L’éternité des âmes dans la Philosophie de Spinoza, Revue de Métaphysique et de Morale, 1901, p. 688-699. — La logique de Stuart Mill, Revue philosophique, 1880, t. I, p. 257-269. — De la loi de similarité dans les associations d’idées, Revue philosophique, 1880, t. I, p. 257-269. — De la croyance, Revue philosophique, 1884, t. II, p. 1-23. — La morale ancienne et la morale moderne, Revue philosophique, 1901, t. I, p. 1-12. — La morale éclectique, Revue philosophique, 1902, t. I, p. 113-141.