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CINQUIÈME PARTIE

s’étaient constitués prisonniers. Ferré venait de les faire sortir de prison. (Voilà comment les communards tuaient leurs prisonniers.) En réalité, nous leur étions sympathiques, mais ils ne pouvaient être utiles, puisqu’ils étaient sans armes.

Derrière les soldats qui s’étaient rendus, disait-on, l’armée versaillaise faisait son apparition ; depuis dix heures et demie du matin la fusillade s’était calmée.

Le 28 à midi, le dernier coup de canon fédéré part du haut de la Rue de Paris ; la pièce bourrée à double charge exhale le dernier soupir de la Commune expirante.

Le rêve achevé, la chasse à l’homme commence !… Arrestations !… Massacres !…