Page:Bruchesi - Coups d'ailes, 1922.djvu/19

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
21
envolée


Et puis c’est une table
D’où ne s’élève plus
Le rire délectable
Des convives perdus.

C’est une toile, un livre,
Une médaille enfin,
Ou bien un sou de cuivre
Dans un vieux parchemin.

Ils sont tous laids peut-être ;
Pour eux le temps est dur !
Mais le ciel y fait naître
Toujours un peu d’azur…

J’aime les vieilles choses,
Les choses d’autrefois :
C’est un bouquet de roses
Pour la table des rois.