Page:Bruneau - Musiques d’hier et de demain, 1900.djvu/132

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


LA DAME BLANCHE

Voilà encore une reprise qui s’imposait.

De même que l’Opéra, théâtre-musée, doit ou devrait garder à son répertoire les chefs-d’œuvre de la tragédie lyrique, c’est-à-dire les ouvrages qui marquent l’évolution du drame chanté, — et, pour cette cause, il était nécessaire de voir reparaître Don Juan sur ses affiches, — l’Opéra-Comique, théâtre-musée, doit ou devrait représenter, ne fût-ce que peu souvent, les chefs-d’œuvre de la comédie musicale, c’est-à-dire les pièces qui témoignent de la transformation, chaque jour plus profonde, d’un genre dont la Dame blanche est le type accompli.

Chef-d’œuvre, la Dame blanche ! s’exclame-t-on. — Oui, sans aucun doute. Petit chef-d’œuvre assurément qu’il serait malhabile ou perfide d’amoindrir encore en le voulant hausser au rang des grands chefs-d’œuvre de l’expres-