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le savant hambourgeois l’avait placée parmi les légendes de l’Ancien Testament : elle appartient toutefois exclusivement au Nouveau.

Chaque composition sera précédée d’un court avant-propos, dans lequel nous relaterons ce qui la concerne plus spécialement. Du reste, dans tout notre travail de critique et de glossateur, on ne peut voir qu’un précis des plus modestes et des moins prétentieux.

Nous allons maintenant donner sur l’ensemble de la collection quelques détails de bibliographie ; quant à cette portion de nos recherches, nous lui avons donné des soins particuliers, d’abord afin de faciliter les investigations des personnes qui voudraient approfondir ce que nous avons dû nous borner à effleurer, et ensuite parce que la bibliographie, beaucoup trop souvent négligée, est un excellent instrument de travail, une science bien plus difficile qu’on ne croit, et dont l’importance est chaque jour mieux sentie.

Le mérite d’avoir le premier recueilli quelques-unes des légendes apocryphes relatives au Nouveau Testament, revient à Michel Neander, théologien allemand du seizième siècle ; il les joignit à une édition grecque-latine du petit catéchisme de Luther, imprimée à Bâle en 1543, et reproduite en 1547 avec diverses additions. Une partie du travail de Neander reparut à Hambourg en 1594 par les soins de N. Glaser, qui l’accrut de quelques autres fragments. Plusieurs de ces écrits furent également insérés dans différentes collections volumineuses,