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Anvers, 1706, 5 vol. in-fo). — Voyez d’ailleurs le recueil des Bollandistes, t. iii de Mars, p. 4-25 et Tillemont. Dans la Cité mystique de la visionnaire Marie d’Agreda, on lit que Joseph avait un siège parmi ceux des apôtres et qu’il devait juger le monde. La liste des ouvrages relatifs à saint Joseph serait fort étendue ; nous laisserons de côté ceux des jésuites Binet, Barry, Dansqueje, Reisset et Biver ; le Josephus du bénédictin Ch. Stengel (Munich 1616), se recommande aux bibliophiles par les estampes qui l’accompagnent et qui sont dues au burin de Sadeler ; on cite aussi le Josephus gemma mundi de Philippe de Vliesberghe (Douay 1621), et les Tabulæ eminentium S. Josephi qualitatum de Charles de Saint-Paul. (Paris, 1699). Tout ce que l’on possède de plus authentique, au sujet de saint Joseph, a été recueilli avec soin par dom Calmet, dans une dissertation spéciale.

(5) Hérode eut d’autres fils, entr’autres Philippe et Antipas, entre lesquels Auguste partagea les états de leur père, mais il n’est fait mention que d’Archelaüs, sans doute parce que ce fut lui qui entra, immédiatement après la mort d’Hérode, en possession de la majeure partie du royaume de Judée.

(6) Plusieurs historiens racontent qu’Hérode, en proie à une fièvre lente qui lui brûlait les entrailles et couvert d’ulcères qui engendraient une multitude de vers, expira dans des douleurs atroces. Voir Josèphe, Antiquités, xvii, 8, et Guerre des Juifs, t. i, ch. 21 ; Eusèbe, Hist. eecles., i, 8 ; Prideaux, Hist. des Juifs, 1755, tom. vi, p. 233 ; la Légende dorée, etc.

(7) Façon de parler qui se retrouve souvent dans les Écritures : voir le Deutéronome, ch. 32, v. 10 ; Psaume 17, v. 8 ; Zacharie, ch. 11, v. 11.

(8) On trouve dans saint Mathieu (ch. xvi. 28), cette même expression énergique : non gustabunt mortem ; il en est fait usage dans une ancienne traduction latine du Coran : omnis anima gustabit mortem.

(9) Une légère correction de lettres substituerait dans le texte arabe le mot d’hommes pieux à celui de vierges. Il faut cependant remarquer que dans plusieurs passages de l’Écriture, cette dernière expression désigne les fidèles (Psalm. xlv. 15 ; Math. xxv. 1 ; Apocal. xiv. 4.)