Page:Buckland - La Géologie et la Minéralogie dans leurs rapports avec la théologie naturelle, 1838, tome 2.djvu/200

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2. Ammonites strialus (Goniatite) provenant du schiste houiller de Lough Allen dans le Connaugt. Les lobes et les selles sont dirigés dans le même sens que dans la figure 3 ; les stries longitudinales délicates et les côtes transversales de la coquille extérieure sont renforcées par les intersections multipliées des bords sous-jacens des lames transversales. (D’après nature.)
3. Ammonites sphaericus du calcaire du comté de Derby ; vue par le dos et montrant la position qu’occupe le siphon en dedans de la face dorsale, ainsi que le collier qui se projette en dehors entre les deux lobes dorsaux simples. Les lobes latéraux sont également simples, sans foliations, et ont leur pointe dirigée en dedans. (Martin, Petrefacta Derbiensia, t. 7.)
4. Ammonites nodosus (Cératite). C’est une des espèces qui appartiennent en propre au calcaire conchylien (Muschelkalk). Les lobes descendant se terminent en un petit nombre de fines dentelures finissant en pointe dirigée en dedans, tandis que les selles ascendantes sont arrondies et dirigées vers la partie extérieure, ce qui est conforme au caractère normal des ammonites. (Zeiten, pl. II, fig. 1, a.)
5. Face dorsale de l’ammonites nodosus. Les lobes dorsaux sont terminés en pointe se dirigeant en arrière, et le collier qui entoure le siphon se projette en avant. Les bords des cloisons transversales ne correspondent pas aux tubercules en forme de dômes ; mais ces derniers tirent de leur forme en voûte toute la solidité nécessaire. (Zeiten, pl. II, fig. 1, b.)