Les collines A et C sont supposées formées par une couche perméable a, a’, a″, reposant sur une couche imperméable d’argile, 6, 6’, 6" ; ces deux collines sont séparées par une vallée de dénudation B. À la partie supérieure de cette vallée, la jonction de la couche perméable a. a avec l’argile, produit une source au point S ; et l’entaille pratiquée dans ces couches par la dénudation de la vallée crée une issue perpétuelle aux eaux des pluies qui, tombant à la surface de la plaine supérieure, et pénétrant par infiltration jusqu’au bas de la couche poreuse a, a′, s’y accumulent jusqu’à ce qu’elles aillent se décharger par de nombreuses sources qui se déversent sur des points tels que le point S, à la partie supérieure, ou sur les flancs des vallées creusées, jusqu’à la jonction de la couche a, a′ avec la couche b, b′. (Voyez t. I, p. 492[1].) La colline C offre l’exemple d’une source produite par une
- ↑ Le mot combe, qui entre si fréquemment dans le nom des villages élevés, désigne ordinairement cette portion non arrosée d’une vallée qui se continue au delà et au dessus des sources les plus élevées ; c’est à ce point, c’est-à-dire à la source supérieure (spring head) que la vallée finit, et que la combe commence. Les convenances d’eaux et d’ombrages, qui sont un accompagnement de ces sources supérieures, ont ordinairement déterminé l’établissement des villages les plus élevés que l’on rencontre sur le pourtour des hautes plaines.