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1 et 2. Intestins de deux des espèces de roussettes les plus communes en Angleterre, injectés avec du ciment romain.
La structure vasculaire qui est demeurée apparente sur la membrane desséchée, ressemble aux impressions de la surface d’un grand nombre de coprolites.
3. Coprolite du lias de Lyme-Regis. On y reconnaît l’enroulement en spirale de la lame de substance osseuse digérée, et la surface en est recouverte par les impressions des vaisseaux et des replis intestinaux.
3’. Écaille amplifiée du Pholidophorus limlatus, empâtée dans la surface du coprolite de la figure 3, Cette écaille est l’une de celles qui constituent la ligne latérale par où passe un mucus de la tête dans toute la longueur du corps. — a est un crochet du bord supérieur qui est reçu dans une entaille du bord inférieur de l’écaille qui recouvre celle-ci, correspondant à b ; c est le tranchant dentelé du bord postérieur, perforé en e pour le passage du conduit muqueux ; d est un tube situé à la surface interne de l’écaille, et destiné à diriger et à protéger en même temps ce conduit muqueux. Voy. t. I, p. 168, note.
3’. La même écaille vue par la face externe. Les mêmes parties y sont représentées par les mêmes lettres. La portion la plus grande est recouverte d’émail. La portion la plus petite, indiquée par la lettre d, est la racine osseuse qui forme le bord antérieur de l’écaille.
4. Coupe transversale d’un autre coprolite trouvé à Lyme-Regis, destinée à faire voir l’enroulement interne de la lame de substance coprolitique qui le constitue ; on y aperçoit en même temps les coupes des écailles de poissons qui y sont empâtées.
5. Surface externe d’un coprolite en spirale, trouvé dans la