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Page:Budé - Vie de Jacob Vernet, 1893.djvu/238

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CHAPITRE X

prouver que les Protestants n’ont pas en eux-mêmes de quoi interpréter infailliblement les textes de l’Ecriture Sainte, pour en découvrir le véritable sens. Ni l’Eglise protestante, ni ses docteurs ne sauraient fixer leurs doutes sur un point de cette importance. En vain compteraient-ils sur l’inspiration du Saint-Esprit. Il dit ensuite que la confrontation des textes sacrés, quelque clairs qu’ils paraissent, ne sera jamais une voie sûre pour calmer leurs inquiétudes et leurs incertitudes. Enfin il faut nécessairement conclure qu’il doit y avoir dans l’Eglise de Jésus-Christ un tribunal souverain pour interpréter l’Ecriture Sainte et terminer toutes les controverses qui pourraient naître par les variations des hommes. Il conclut que c’est dans l’Eglise romaine seule qu’on peut trouver ce tribunal souverain et que c’est la seule Eglise par conséquent où l’on puisse posséder la véritable foi.

« Je prie le Seigneur, dit F. Vernet en terminant, que ces paroles de saint Augustin que j’ai déjà eu l’occasion de citer, et que je répète ici parce qu’elles me semblent avoir été dites pour vous, ne s’effacent jamais de votre esprit :