Page:Buies - La Province de Québec, 1900.djvu/200

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wagon, pignons, poulies, conduites de vapeur et d’eau, poteaux pour fils électriques, conduites électriques, matériaux de toiture, cercueils, canots, tapis, matelas, crayons de plomb, paille artificielle, talons et autres accessoires de chaussures, vases et ornements, meubles, fers à cheval, fuseaux et bobines, manches d’outils, boutons, manchons de bicycles, conserves de fruits, chapeaux, lettrages à enseigne, boites de pianos, tuiles, peinture protectrice pour métaux, briques de pavage, fibre chamois, substituts de la pierre à bâtir et de la planche, enduits pour planchers.

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L’industrie de la pulpe et l’industrie laitière réunies suffiraient, à elles seules, pour faire de la province de Québec la plus prospère de toute la Confédération.

La valeur d’une tonne de papier est de 45 dollars, plus ou moins ; celle de l’épinette qui produit cette tonne n’est que de 5 dollars ; nous devrions réaliser pour nous les 40 dollars qui sont le prix de la fabrication ; mais les Américains sont là qui nous enlèvent des quantités énormes de bois à pulpe, matière première qu’ils fabriquent ensuite chez eux et pour laquelle ils ne paient pas de droits à la frontière. En 1897. ils en avaient pris pour plus de 900,000 dollars.

V

En 1895, l’industrie de la pulpe ne rapportait encore en Canada que la somme bien minime de $1,057,800, comparativement à ce qu’elle donnera quand