sur les forces mécaniques comme agents des cassures du sol, soit qu’il recherchât le moyen d’atténuer les effets redoutables du grisou, il ne subordonnait jamais aux vues de l’esprit le témoignage des faits scrupuleusement interrogés. Daubrée fut le savant dans la plus pure acception du terme, celui dont l’âme, pénétrée d’admiration pour les mystérieuses lois de la nature, tend d’un constant essor à se rapprocher de la pensée créatrice.
Interprète des volontés de son père, M. Paul Daubrée, qui maintient sur nos listes un nom illustre, a fait don à la Société d’une importante collection d’ouvrages.
Francisco Garay (1879), ingénieur mexicain, d’origine française, que recommandaient à la géographie ses enquêtes spéciales sur le terrain, en vue du percement de l’isthme de Panama.
Le commandant Lagarde (1878), des tirailleurs algériens, auquel ses courses et ses séjours dans l’extrême sud algérien avaient fourni les éléments d’excellents travaux.
Victor de Lesseps (1879), consul de France, fut toujours fidèle à la tradition des sympathies de son illustre père pour notre association.
Édouard Leudières (1876), l’habile architecte de la maison qui nous abrite, l’un des amis les plus dévoués de la Société de Géographie et dont le fils, inscrit parmi nous, y continue les traditions paternelles.
Gaston Méry (1893), grâce au concours de notre collègue M. Georges Rolland, avait réussi à pénétrer assez loin dans la direction suivie par la mission Flatters et son voyage nous a valu des renseignements nombreux au sujet du terrain sur lequel il s’est accompli.
Le marquis de Morès (1879), massacré dès les premières étapes d’un audacieux voyage dirigé vers le cœur du pays des Touareg.
Le général Meredith Read (1870), qui, après avoir servi son pays, les États-Unis, dans les emplois militaires, puis
