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primitives de l’Erzgebirge, et sur leurs rapport avec la formation du grès vert de la Suisse saxonne.

L’auteur réunit dans ce Mémoire un grand nombre d’observations et de considérations à l’aide desquelles il établit que le relief de l’Erzgebirge a été modifié après le dépôt du grès vert et de la craie ; il pense que l’expansion des basaltes a été la cause du soulèvement des roches granitiques dans l’Erzgebirge, vers l’époque tertiaire.

— On donne lecture d’une lettre de M. le professeur Viviani à M. Pareto, sur les restes de plantes fossiles trouvées dans les gypses tertiaires de la Stradella, dans laquelle il tend à démontrer que ces feuilles appartiennent toutes à des espèces analogues à celles de la flore européenne, et qui existent encore maintenant dans le royaume de Naples, en Corse et en Provence.

— On lit un Mémoire de M. Reboul sur le Synchronisme des terrains tertiaires inférieurs, métalymnéens et prolymnéens. L’auteur cherche à faire prévaloir sur la doctrine de l’émersion successive des bassins de la Seine, de la Loire, et des collines subapennines, celle de l’émersion simultanée de ces terrains sous-marins par un abaissement unique du niveau des mers.

Il continue de combattre l’opinion des géologues qui, comme MM. Deshayes, Desnoyers, de Beaumont, ont reconnu parmi les terrains tertiaires plusieurs périodes marines en partie plus récentes que celles du bassin de Paris, et qui ont appuyé leurs distinctions, soit sur les caractères zoologiques, soit sur les faits propres à démontrer la succession des bassins durant cette grande époque, soit sur l’interruption de ces terrains par des soulèvemens de montagnes (voir Annales des sciences naturelles, février 1829 ; Mém. de M. Desnoyers. ─ Bulletin de la Société géologique, 1831, tom. I, pag. 186 ; Résultats des tableaux de M. Deshayes. — Idem, pag. 187 ; Divisions proposées par M. de Beaumont. ─ Et § 19 et 20 du Rapport des travaux de cette société pour 1831).

« Jusqu’à présent, dit M. Reboul, on n’a aperçu aucun vestige