Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 4 - 1833-1834.djvu/195

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suite de leur premier mémoire, appendice dans lequel ils disent que la surface soulevée était déjà un cône. Pages 91, 92, 93 et 94.

« Si maintenant je voulais revenir à la démonstration de mes premières idées, relativement aux causes de la dislocation des calcaires dans la vallée de Vic, je pourrais facilement prouver que les prétendus fragmens de 40 à 50 mètres de diamètre, que MM. Dufrénoy et Élie de Beaumont (page 58) disent être enclavés dans le conglomérat trachytique, ne sont que des portions de couches supérieures de calcaire, tombées de l’escarpement des bords de la vallée sur son fond, avec portion des conglomérats trachytiques qui les recouvraient, mais qui dans la chute se sont mêlés avec eux.

« Je ferais voir facilement qu’il n’existait pas sur le sol primaire qu’a recouvert le volcan du Cantal, un seul bassin d’eau douce, mais plusieurs bassins, ainsi que MM. Lyell et Murchison [1] l’ont reconnu entre Aurillac et Mauriac, et que celui de Thiesac était probablement supérieur à celui d’Aurillac, dont il étant séparé par une saillie de micaschiste que l’on voit à découvert après le pont de Thiesac, la un niveau bien supérieur à celui des couches du calcaire d’eau douce de cette localité.

« Si je voulais fortifier encore mon opinion, je rappellerais que ces mêmes bancs de calcaire de Thiesac sont encore horizontaux, qu’ils sont immédiatement dominés par des assises puissantes de cendres et de conglomérats trachytiques et basaltiques, et enfin par une nappe inclinée de basalte compacte, et je demanderais comment le basalte aurait pu être relevé depuis sa consolidation sans que le calcaire qui est au-dessous ait cessé d’être horizontal.

« Je pourrais également trouver dans les ouvrages classiques de MM. Bertrand-Roux et Poulett Scrope, dans les mémoires de MM. Lecoq et Des Genevez, une foule de faits que j’ai vus comme ces observateurs, et qui, contrairement aux idées de MM. Dufrénoy et Élie de Beaumont, démontrent clairement que les phonolites liés intimement aux trachytes n’ont pas soulevé les basaltes, mais que ceux-ci se sont penchés sur le flancs des cônes trachytiques et phonolitiques, en sortant par des ouvertures nombreuses.

« Ce qui peut être si bien constaté au Mezenc, n’est pas

  1. Ann. des sc. nat. Octobre 1829.