Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 4 - 1833-1834.djvu/483

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n’était plus occupé que par des eaux douces, c’est-à-dire postérieurement à la deuxième formation marine de Paris.

M. Constant Prévost ajoute que, depuis son voyage en Sicile et en Italie, il est de plus en plus porté à croire que, non seulement il faut diviser les terrains tertiaires en trois étages distincts, comme l’ont fait MM. Desnoyers, Deshayes et Dufrénoy, mais qu’entre ces trois étages on doit reconnaître des intermédiaires qui serviront à les lier ; il cite Malte et la Sicile, où l’on voit bien distinctement au-dessus des terrains sub-apennins, des dépôts calcaires très puissans qui reposent sur les premiers d’une manière contrastante. Ce sont ces dépôts que, dans la coupe générale de la Sicile, il a désignés sous le nom de terrain tertiaire moderne.

M. Dufrénoy répond à M. Constant Prévost que son travail n’a pas eu d autre but que de résoudre une question de fait, en établissant par les superpositions la preuve que la distinction des trois étages tertiaires existe réellement dans les points qu’il a observés, et que, par cette raison, il a cru, devoir ne remonter qu’aux recherches de M. Desnoyers, dont le travail avait, d’une manière positive, démontré la superposition des terrains méditerranéens sur les meulières des environs de Paris.

La question soulevée par M. Constant Prévost donne lieu à une discussion à laquelle prennent part MM. Deshayes, de Boissy, Boubée, des Genevez, et Élie de Beaumont.

M. Fournet remet une note dans laquelle il annonce l’existence d’un nouvel hydrate de fer naturel, analogue à celui qu’on obtient dans les précipitations chimiques des sels de fer, c’est-à-dire plus hydraté que l’hydrate anciennement connu. Ce dernier ne renferme que 12 p. 100 de fer, tandis que le nouveau en contient 25 p. 100.

Séance levée à dix heures et demie.