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crosses abbatiales ou épiscopales, des bâtons de chantre, des chaussures à l’usage des évêques, des chapeaux de cardinaux, comme on en voyait suspendus dans les églises en mémoire de prélats qui avaient fait partie du sacré collège ?

3. De quel tissu sont formées les étoffes ?

4. Les étoffes paraissent-elles de fabrication nationale ou étrangère ?

5. A-t-on quelques données précises, ou au moins quelques traditions, sur les fabriques d’où ces étoffes seraient sorties, et sur les artistes qui auraient concouru à les confectionner ?

6. Le tissu présente-t-il des inscriptions ou de simples marques ? Dans le cas où des caractères y seraient tracés, peut-on y trouver un sens, ou doit-on les considérer comme des imitations de caractères figurés sur des étoffes d’origine étrangère ?

7. Quels sont la forme, la coupe, le mode d’assemblage, la couleur de chacune des parties des anciens vêtements sacerdotaux ? Sont-elles enrichies d’orfrois ou accompagnées de plages ?

8. Trouve-t-on dans quelques églises des nappes et des parements d’autels, des voiles de calice, des pales, des corporaux, des bourses d’origine ancienne, des courtines et des tapisseries destinées à la clôture du sanctuaire ou à la décoration des murailles pour les jours de grandes solennités ? Sait-on quelles étaient les couleurs affectées aux différentes fêtes et cérémonies, et depuis quelle époque cette distinction est en usage dans le pays ?

9. Les vêtements ecclésiastiques conservés passent-ils pour avoir appartenu à quelque personnage célèbre ? Sont-ils l’objet d’une vénération particulière ? Le clergé s’en sert-il habituellement, ou les réserve-t-il pour quelques fêtes patronales ?

10. Ces vêtements sont-ils simples ou ornés ? Les ornements font-ils partie intégrante de l’étoffe, ou sont-ils seulement appliqués ? En quoi consistent-ils ? Sont-ce des feuillages, des animaux, des figures humaines ? Offrent-ils un sens symbolique facile à saisir ?

11. Les règles de l’iconographie sacrée ont-elles été suivies dans la disposition des personnages figurés et dans le choix de leurs attributs ?

12. A-t-on connaissance d’étoffes anciennes découvertes dans des tombeaux, ou employées dans des châsses comme enveloppes de reliques ?