Page:Bulwer-Lytton - La Race future, 1888.djvu/307

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de l’étage où se trouvait ma chambre, pendant les Heures Silencieuses, quand tout le monde dormait. Je ne savais pas commander à l’automate qui, cruelle ironie, se tenait à mes ordres, debout contre le mur ; je ne connaissais pas les ressorts par lesquels on mettait en mouvement la plate-forme qui servait d’escalier. On m’avait volontairement caché tous ces secrets. Oh ! si j’avais pu apprendre à me servir des ailes, dont les enfants se servaient si bien, j’aurais pu m’enfuir par la fenêtre, arriver aux rochers, et m’enlever par le gouffre dont les parois verticales refusaient de supporter un pas humain.