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PEINTURE DU MOYEN ÂGE.

vérité jusqu’au point de produire l’illusion (le plus médiocre des modernes le &epassc à cet égard, et le sculpteur Griovanni Pisano, maigre les limites que son art lui inlposait, était déjà. allé beaucoup plus loin que lui). Chez lui, le’fletail n"est poussé qu’autant qu’il est nécessaire.’L l’espreæicn de l’ ensemble. (l’est pourquoi il n’observe nullement la Ina- tiere dont les choses sont faites, et qu’il traite de même les draperies, l"architetnre et les chairs, etc. Le coloris lui-même est règle sur une certaine échelle conventionnelle plutôt que sur 1a réalité. Au Campa Saute de Pise, par eaemple, il y a, de SPIHELLÜ, des chevaux rouges, jaunes nu bleus ; le sol est jaune, etc. [1]. En scrnme le coloris est clair, tel que la fresque l’exige, avec des tous plus clairs encore pour les parties lumineuses. On a, et avec raison, renoncé aux couleurs sombres des Byzantins, plus opaques que transparentes. (Liesrieution de fresque la plus délicate est celle n’eurent:Vene’msuo au Campa Saute.) La. figure humaine est poussée aussi loin que le demande l’expression du meure- Inent intellectuel ou physique; et ce qui détermine ce dernier, ce n’est pas la beauté ni 1a grâce, mais l’exigence du sujet. (La quantité ccusi : déraille de figures nues dans I’Eefer du Campa Sente trahit certain ne turelîsme, dont l’origine doit être cherchée, semble —t-il, [ : 11le Gîevenni Pisano. Nous retrouvons le même caractère, mais avec moins de liberté, dans liEistoire des premiers flammes, par PIETac DI PUCGIÛ, au même enÿmit.) Le type des têtes, bien qu"il varie selon les peintres et selon les sujets, reste toutefeis beaucoup plus constant que chou les maîtres plus récents, qui cherchent leurs efiîets dans les oppositions et les 11115111- eës’“ psychologiques. Glo’m’o a un type général d’homme et de femme qui,




    pereur Frédéric Barberousse et du pape Alexandra III. L’entrée du page, {tout IBEÎIH Il est tenu on bride par l’empereur, est un des “meilleurs tabloanuflc fiérèmüfilü IÏÛ l’e- eole (le GIÜTTÜ. Sur quelqnÆ-nnea (les autres scènes, il 1saut mieux nanas insister. La reste est l’œuvre dieu peintre subalterne 114018}. Dans 1’}de [a] de Eäenne, une Madone flânant roses des anges par TADDEÜ G unit (i 355, provenant de B. Fiera a Megggnano), et quelques petits tableaux de files. au e. de BEItHaïtlJfl Banni, parmi lesquels une Haie de 1a finies. qui entre toute lu sept : de l’école fie motte sur "l’école de Sienne en fait de celuposîtion. l Terni. Elmæme [131 (chapellea limite au chœur} ales fresques (le la fie de monde Ü Ml sont intercsmuee par le sujet. Folterre. 1’33m le Gümllasnia di S. crocs [c]. la Légende de a asse mais. par c. Cm ! “ {signature}. * f Auumcipio [Il], une gronde aimnncfsnen, avec des mimis, est peut-être de lanuunsfi flamenco na sunnites.

  1. Le rouge foncé des ciels n’est qu’un fond d’où le bleu est tombé.