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AVANT-PROPOS.




Le traducteur ne peut laisser paraître se second et dernier volume du « Cicerone » de Burckhardt sans s’excuser du long retard qu’a subi cette publication. Ce délai a eu du moins l’avantage de lui prouver combien l’édition française de ces ouvrage répondait aux besoins et aux vœux du public. La Notice mise en tête du premier volume avait essayé d’expliquer aux lecteurs français, en même temps que le caractère de l’œuvre, l’utilité que présentait un répertoire si complet, si méthodique et si clair de l’art antique et moderne en Italie depuis l’époque gréco-romaine jusqu’au siècle dernier. Le traducteur n’a plus à compléter une démonstration que la bienveillance du public français s’est elle-même chargée d’achever.

Toutefois, il croirait manquer à son devoir s’il ne consignait ici l’espression de sa profonde et sincère reconnaissance, d’abord à M. Henri de Geymüller qui a bien voulu revoir et amender les chapitres consacrés à l’architecture puis à M. Gustave Pawlowski, ancien secrétaire de M. Ambroise Firmin-Didot, et lauréat de l’Institut, qui malgré de nombreux et attachants travaux, n’a jamais cessé d’apporter à l’achèvement de cet ouvrage le concours de son érudition, de son tact et de ses soins. Il a bien voulu, surtout, se charger de la rédaction des tables, qui jouent on rôle capital dans cette publication.


A. GÉRARD.