Cécile ne voulant pas lui parler elle-même, le laissa avec M. Arnott, et attendit dans la bibliothèque le résultat de leur conférence. Une heure après, madame Harrel vint en courant à elle ; la source de ses larmes était tarie, elle respirait à peine de joie. Ma très-chère amie, s’écria-t-elle, ma destinée est actuellement entre vos mains, et je suis sûre que vous ne refuserez pas de me rendre heureuse. Qu’est-ce que je puis faire pour vous ? s’écria Cécile, craignant qu’elle ne lui proposât quelque chose d’impraticable ; ne me demandez rien, je vous prie, que je ne puisse vous accorder. Non, non, répondit-elle, tout ce que je vous demande n’exige que de la bonne volonté. Le chevalier Floyer a prié M. Harrel de me laisser en Angleterre ; et il le lui a promis, à condition que vous hâtiez votre mariage, et que vous me receviez ensuite chez vous. Mon mariage ! répéta Cécile très-étonnée. Ici elles furent jointes par M. Harrel, qui réitéra la même offre. Vous m’étonnez et me