Page:Burney - Evelina T1 1797 Maradan.djvu/73

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ques sur l’un et l’autre objet étoient extrêmement grossières. Après le spectacle, nous entrâmes dans ce qu’on appelle le Café ; les dames et les messieurs s’y assemblent indifféremment. On trouve dans cet endroit toutes sortes de rafraîchissemens, on s’y promène, on y jase avec la même aisance que chez soi.

Lundi nous verrons un ridotto, et mercredi nous retournerons à Howard-Grove. Le capitaine dit qu’il ne veut pas être enfumé plus long-temps des vilenies de Londres ; qu’il s’est assez rôti au soleil, qu’il lui faut l’air de la campagne, pour s’y dorloter à son aise.

Adieu, mon cher monsieur.




LETTRE XIII.

Suite de la précédente.
Jeudi, 12 avril.

Mon cher monsieur,

Nous revînmes si tard, ou plutôt si matin du ridotto, qu’il n’y eut plus moyen de vous écrire. Il est vrai que