Page:Busquet - La Nuit de Noël, 1861.djvu/51

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Et comme si la mort à mes yeux apparue
Me tenait, j’ai senti mes os exfoliés.


Ah ! malheur ! qu’ai-je fait de bon sur cette terre !
J’ai vécu paresseux, j’ai vécu solitaire ;
Quand il me jugera, que répondrai-je à Dieu ?


Hélas ! ce ne sont pas les ans qui nous vieillissent ;
Mais les mauvais instincts, les passions en feu,
Et bien moins que les ans, nos péchés nous blanchissent.