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LA DÉROUTE ET L’ADIEU
DES
FILLES DE JOIE
DE LA VILLE ET FAUBOURGS DE PARIS
Avec leur nom, leur nombre, les particularités de leur prise et de leur emprisonnement
ET LA
requeste a Madame de la Vallière
J’écris la déroute fameuse
De la bande autrefois joyeuse,
Mais qui n’est plus en ce temps-ci
Qu’une bande fort en souci.
Quoiqu’il en soit, quoiqu’on en croie,
Je chante des filles de joie
L’adieu, les regrets et les pleurs,
Sans prendre part à leurs malheurs.
Muse, qui connois cette race,
Qui t’a souvent fait la grimace
Et méprisé cent fois tes vers,
Lorgne-les toutes de travers,