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petit jap deviendra grand !
prenant congé, sur les lignes russes, d’un colonel de gardes-frontières.
— D’où venez-vous ? m’avait-il dit, quand je me présentai.
— De Moukden, mon colonel.
— Ah ! Eh bien, où en sont les Japonais avec leur chemin de fer ?
— À 10 kilomètres, mon colonel.
— Farceur ! À 10 kilomètres ? Ils sont à 150 kilomètres de là, à Ma-Maï-Kaï, entendez-vous ? Oh ! je suis bien renseigné !
— C’était peut-être vrai il y a huit jours, mon colonel. Mais depuis cette époque le trafic a été poussé d’un seul jet jusqu’ici.
— Depuis huit jours ? Pas possible ! Vous me l’apprenez !
C’était cependant le chef d’un corps de gardes-frontières qui me parlait ainsi !