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Page:C10 - Intervention de M. Picher, juré BAnQ Québec E17S10D1661-918.djvu/3

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que j’étais dans la position d’une personne en défense, ― que si c’était l’intention de prouver que les militaires avaient exercé une rigueur excessive en supprimant les émeutes, que cela me mettait tout de suite sur la défensive ― et que si c’était vraiment l’intention…


M. Picher. — Mais ce n’est pas la question que j’ai faite.


Le Coroner. — Je pense que le meilleur moyen de régler la question c’est que M. Bélinge lira les notes sténographiques et en donnera copie correcte.


M. Picher. — Le Major Barclay admettra que ce rapport n’est pas exact.


Le Major Barclay. — Je ne l’ai pas lu. J’ai compris que vous aviez dit que j’étais sur la défensive. J’ai dit : Eh bien si je suis sur la défensive je prends l’attitude de l’avocat de la défense.


Le Coroner. — Il a dit que vous aviez dit que vous étiez sur la défensive ― non pas que vous étiez sur la défensive.


M. Picher. — D’ailleurs si cet article a été publié dans ce journal important, dans l’intention de nous intimider on se trompe d’adresse, et, comme Jurés, si le représentant du Journal a quelques explications à donner je n’ai aucune objection à l’entendre comme témoin sous serment.


Le Coroner. — Je profiterai de la circonstance pour demander aux représentants des journaux d’être bien particuliers des rapports qu’ils donnent