— S’il peut donner la réponse…
M. Lesage. — Je ne suis pas un avocat. Je sais ce
que je veux savoir mais je ne sais pas exactement
comment poser la question.
R. C’est par oui dire encore.
Mtre. F. O. Drouin. Attendez une minute.
Le Coroner. — Voici la question qu’on vous pose :
Quand vous avez déclaré que Bélanger étant dans
la salle il valait mieux pour vous autres de vous
en aller — pourquoi aviez-vous peur de Bélanger ?
R. C’était un des agents.
Q. Du moment que vous aviez vos papiers ? vous
n’aviez pas raison d’en avoir peur ?
R. On disait que les papiers étaient déchirés.
Mtre. F. O. Drouin. — J’objecte à ceci et je demande
qu’on retire cette phrase là. Je demande que cette
phrase là soit retranchée. J’ai pris la peine de
m’objecter au début. Je veux pas de preuve par ouidire.
Le Coroner. — Ce que je lui demande ne fait pas preuve
de la chose. On demande au témoin pourquoi il
avait peur. Il dit : — que c’est parce qu’on lui
avait dit ça. Ce n’est pas une preuve que cela
existait. Je ne vois pas d’irrégularité là-dedans.
Il restera à prouver que ça n’existe pas et c’est tout.
Q. Parce que on disait qu’il déchirait les papiers ?
c’est ça que vous aviez peur ?
R. C’est ça que j’avais peur.
Q. Pouvez-vous dire qui est-ce qui vous a dit cela