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Page:C20 - Émeutes de Québec de 1918 - Témoignage du Capitaine Charles Desrochers, Inspecteur de la Police fédérale BAnQ Québec E17S10D1661-918.djvu/12

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R. Ah bien ça,… xxxxx j’ai supposé que Mercier a été arrêté alors qu’il circulait quelque part.


Q. Non, il était dans une bâtisse ?


R. Je ne connais rien de l’affaire. Chaque cas qui se présente est réglé au fur et à mesure.

Interrogé par M. Picher :


Q. Dans l’exercice de vos devoirs, vous avez à disposer d’une quinzaine de places, n’est-ce-pas ? — vous avez à engager une quinzaine d’employés dans le district ?


R. Dans le district, il n’y a pas de limites, ça dépend du travail.


Q. Jusqu’à présent, combien en avez-vous engagé ?


Mtre. F. O. Drouin, — ce n’est pas nécessaire d’aller en dehors de la ville ?


R. Trente-cinq à quarante, peut-être.


Q. Ces gens-là sont rentrés avec une certaine protection, des lettres de recommandation ?


R. Oui, dans certains cas, ils m’ont été recommandés.


Q. Il vous étaient recommandés par des gens influents ?


R. Des gens, nécessairement, en qui j’avais confiance puisque j’acceptais leurs recommandations.


Q. Vous n’avez pas d’objection à nous dire quels sont ces gens-là ?


Mtre. F. O. Drouin : — Si M. Picher veut le savoir, j’en ai recommandé un, et huit jours après, j’ai recommandé de le mettre à la porte.

Interrogé par Mtre. F. O. Drouin :-


Q. Savez-vous quelle est la distance qu’il y a entre le Club Frontenac et la station de Police Numéro Trois ?


R. Oui.


Q. C’est tout proche, n’est-ce pas ?


R. Oui.