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Page:C20 - Émeutes de Québec de 1918 - Témoignage du Capitaine Charles Desrochers, Inspecteur de la Police fédérale BAnQ Québec E17S10D1661-918.djvu/7

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c’est arrivé — comment cela a originé. Je pense que les Jurés sont parfaitement renseignés là-dessus — au moins je le crois — s’ils ont besoin de plus de renseignements…


M. Lesage. — On ne peut pas connaître tous les policiers. Ce serait plus court s’il a été condamné ou libéré ?


R. Je préfère une déclaration générale…


Mtre. F. O. Drouin. — Attendez une minute. Si vous voulez le savoir, produisez la condamnation si elle a eu lieu.


Le Coroner. — Est-il à votre connaissance s’il a été condamné ou libéré cet homme là ?


R. Il n’a pas été condamné.


Q. Est-ce que vos hommes avaient instructions de porter soit un costume ou un badge ou une insigne quelconque pour se faire reconnaître comme étant des policiers.


R. Une insigne.


M. Monaghan. — Est-ce qu’ils avaient le droit d’arrêter un conscrit ?


R. S’il n’avait pas ses papiers sur lui, certainement Monsieur.


M. Monaghan. — C’est la loi ?


R. C’est la loi.


Le Coroner. — Vous n’avez pas le droit de l’emmener à la prison. Vous avez le droit de le garder jusqu’à ce qu’il produise ses papiers ?


R. Si ça prend vingt quatre heures pour produire ses papiers, il y restera jusqu’à ce qu’il les produise. Lorsque c’est à deux pas de la maison, s’il peut les produire en quatre ou cinq heures il faut